Page 294 - Tous les bulletins de l'association des" Amis du Vieux Marsanne"
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QUELQUES NOTES A TRAVERS LES ARCHIVES COMMUNALES DE MARSANNE
EN COURS DE DEPOUILLEMENT
Archives Municipales : A.M.
1603 - Procès-verbal d'une visite épiscopale où l'on peut lire : "une esglize parochialle sous le
vocable du Saint-Félix, découverte, sans hostel, cloches, fonts baptismales ne ornement". (A.M.,
GG 11)
1650 - Requêtes à l'évêque pour obliger le curé à faire le prône et les prières. (A.M., GG 11)
1656 - Refonte des cloches de Saint-Félix et Saint-Laurent suite aux guerres de religion (A.M., CC
48)
1663 - 28 octobre - Délibération consulaire sus au paiement de 4 livres à Laroche peintre, pour
personnages au paradis de l'église le Jeudi Saint. (A.M., BB 2)
1707 - 26 octobre - Sépulture dans la chapelle Saint Jean-Baptiste de Saint-Félix, de Jean Louis
Adhémar de Brunier comte de Marsanne, âgé de 63 ans. (A.M., BB 2)
1714 - 7 octobre - Demande d'un secours à l'intendant pour construire une église paroissiale
nouvelle, plus commode que celle de Saint-Félix (A.M., BB 9
1722 - 22 février - Délibération consulaire, sus au refus de contribuer au traitement du vicaire, les
rentes du Prieur étant plus que suffisantes. (A.M., BB 10)
1723 - Requête à l'évêque pour la restitution à l'église Saint-Félix des vases sacrés, transférés par de
Meysin curé, dans la chapelle de Saint-Claude, dont une moitié seulement est bénie. (A.M., GG 11)
1725 - Requête à l'évêque pour la célébration des offices le 15 août et le 8 septembre dans l'église
paroissiale, et non dans la chapelle sous le vocable de Notre-Dame du Bon Secours, située hors du
lieu, dans la campagne et dans le vallon appelé Frénaud, laquelle n'est pas assez grande pour
recevoir les habitants au nombre de 900 "communiants" (1), outre l'affluence des étrangers attirés
par la dévotion à la dite chapelle. (A.M., BB 10)
1736 - 5 octobre - Délibération consulaire, sus à la prétention du curé de transférer, à son gré, le
service religieux d'une église à l'autre. (A.M., BB 11)
er
1739 - 1 février - Délibération consulaire, sus à l'interdiction de l'église Saint-Félix et le transfert
du culte dans celle de Notre-Dame de Frénaus, qui est très humide et très petite, "placée dans un
endroit si enfoncé qu'il faut descendre 10 degrés de plain-pied de la rue pour y entrer, et où le quart
des habitants ne sauraient contenir. (A.M., BB 11)
Ce sont surtout des misères qu'on trouve ainsi exprimées. Les jours heureux de Saint-Félix ne nous
ont guère laissé de traces. Saurons-nous jamais la fierté des bâtisseurs, les élans de la foi, la ferveur
des prières, la solennité des offices ou la beauté des chœurs dont furent témoins nos vieilles pierres
? Poursuivons la recherche, en espérant qu'un jour la lumière se fera.