Page 64 - Tous les bulletins de l'association des" Amis du Vieux Marsanne"
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Les noms sont écrits de façon assez libre, comme c'était le cas à l'époque, et parfois
               avec  des  fautes  d'inattention  :  il  est  néanmoins  facile  de  reconnaître  les  noms  des  villages
               proches de "Marsane" derrière "Puis Saint-Martin", "Clere Dandrans", "Chareux", "Beaulieu",
               "Laupie", "Pigeron" et "La Coucour".



                      Une forêt est signalée dans la plaine  entre Cléon, Charols et Saint-Gervais, mais la
               forêt de Marsanne n'est pas représentée, car située hors des limites du document.
                      Les établissements humains sont dessinés de façon symbolique : par une simple église
               à  Cléon,  Saint-Marcel  et  La  Laupie,  par  deux  bâtiments  à  Sauzet,  par  trois  bâtiments  à
               Marsanne, enfin par des remparts et un ensemble de constructions à Montélimar.

                      Les  figurés  visaient  évidemment  à  suggérer  l'importance  de  la  population.  De  fait,
               Marsanne était alors bien plus peuplé que tous les villages environnants. En 1685, lors de la
               révocation de l'Edit de Nantes, Cléon d'Andran avait moins de 200 habitants, Saint-Marcel et
               La Laupie en avaient 400, Sauzet plus de 600 et Marsanne 900. Quant à Montélimar, c'était
               déjà une ville avec ses 5 000 habitants.

                                                                                                                                D. NOIN
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