MONYER (Jean-François)



MONYER (Jean-François)), né à Laval, commune de Saint-Barthélemy-de-Vals, vers 1778, et décédé à Saint-Vallier, le 6 décembre 1852, entra d'abord dans la congrégation de l'Oratoire, puis dans l'enseignement public, auquel il appartint pendant vingt-cinq ans ; devenu directeur intérimaire de l'Institution nationale des colonies, après avoir été, pendant quelque temps, précepteur des pages à la cour de Turin, il fut enfin commissaire de police à Paris, ce qui ne l'empêcha pas de s'adonner à ses goûts artistiques et littéraires, de rimer et même de faire quelques voyages, un entre autres dans les Alpes, en 1813, sur lequel il a laissé des notes intéressantes.
On a de lui : I*. Merveilles et histoire patriotique du ci-devant Dauphiné, par un Dauphinois fixé à Paris. Paris, 1830, in-8º de 3 ff. + 73 + 3 pp. - II. Salut à l'année 1841. Paris, Firmin Didot, in-8º de 12 pp. - III. La puissance divine, sirvente sérieux du troubadour. Paris, 1844, in-4º de 34 pp. - IV. Le Chevalier chrétien ou les chastes amours de Ponce de Meyrueis et de Rose de Roquedol. Légende du xiie siècle, en douze chants, dédiée aux dames : traduction et développement du poème d'un troubadour du treizième siècle, précédé d'un sirvente sur la puissance de Dieu et l'immortalité de l'âme. Nous ne connaissons de cet ouvrage que la seconde édition, qui est de Paris, 1846, et forme un volume in-12 de 376 pages. - V. Enfin, L'Echo du Midi a publié {175}(1er juillet 1866) deux pièces de vers de cet auteur.
#Bull. d'archéol., x, 321. - Notes de M. C. Perrossier. - Etc.




Brun-Durand Dictionnaire Biographique de la Drôme 1901

Société de Sauvegarde des Monuments Anciens de la Drôme & Les amis du Vieux Marsanne

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