Page 172 - Tous les bulletins de l'association des" Amis du Vieux Marsanne"
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2) LES CHAPELLES SECONDAIRES
On peut désigner ainsi deux chapelles, postérieures aux guerres de religion, où la célébration du culte n'était
qu'occasionnelle. Elles étaient placées sous les vocables de Saint-Claude et de Notre-Dame du Bon
Secours (carte postale)
Souvent, la première suppléait aux carences de Saint-Félix, difficile d'accès ou interdit pour cause de
réparations. On sait qu'en 1668 "le service religieux" s'y faisait quatre mois l'hiver. Curieusement identifiée
à la maison commune en 1695 (Archives Marsanne BB7), jugée "trop petite et en trop mauvais était" en
1721, critiquée enfin parce qu'"une moitié seulement est bénie" en 1723, son implantation à l'intérieur des
remparts nous demeure très approximative (carte B).
Dans le vallon de Fresneau, près de la source miraculeuse, Notre-Dame du Bon Secours occupait la place
actuelle de notre petite chapelle, reconstruite entre 1925 et 1927. Citée dans les archives à partir de 1725
(Archives Marsanne BB10), elle fut réservée au culte de la Vierge et prit, plus tardivement, l'appellation de
Notre-Dame de Fresneau, à ne pas confondre avec la vieille église du même nom précédemment évoquée.
3) LES EDIFICES CONTEMPORAINS
e
Passée la Révolution, ces vieilles églises ou chapelles abordèrent, bien essoufflées, le 19 siècle. Des
constructions nouvelles s'imposèrent et l'on vit, lourde charge, s'édifier en peu d'années, l'église paroissiale
et le grand sanctuaire de Fresneau.
Deux tranches de travaux furent nécessaires à la première, allant de 1848 à 1853 pour la construction du
corps principal, et de 1860 à 1866 pour "l'exhaussement du clocher" et l'achèvement de la façade. Les
offices y furent célébrés à partir de 1851, date à laquelle la vieille église de Notre-Dame fut rasée pour
raisons de voirie.
A Fesneau, on bénit la première pierre le 8 septembre 1857 et le grand sanctuaire s'ouvrit solennellement au
culte, le 8 septembre 1860. Il abrite le caveau mortuaire de ses bienfaiteurs, la famille de Laselve de
Montluisant.
II - CIMETIERES ET AUTRES SEPULTURES
Antérieurs à la Révolution ou plus récents, catholiques ou municipaux, ils seront considérés
chronologiquement, à travers les différents sites occupés. Six nous sont connus avec certitude, deux autres
signalés par un manuscrit non référencié seront indiqués sous toute réserve (4).
Parmi les connus, les quatre plus anciens, Saint-Martin, Saint-Félix, Saint-Laurent et Notre-Dame,
e
avoisinaient les édifices catholiques dont ils portaient le nom (carte A). Les deux autres, du 19 siècle, sont
toujours en place aujourd'hui, près du Ventol, et Route de Cléon.
Au cimetière Saint-Martin, dont nous ignorons la date d'ouverture, les inhumations cessèrent 1654. On sait
que, dans sa chapelle avant 1351, de nobles familles reposèrent (5). On sait aussi qu'en 1506, noble Aimar
Odoard, coseigneur de Barcelonne, y fonda la chapelle Sainte-Anne "parce que ses frères et prédécesseurs y
avaient été ensevelis". (Archives Marsanne GG11). La dernière en date, Bastienne Reboul, y fut enterrée en
1669.