Page 270 - Tous les bulletins de l'association des" Amis du Vieux Marsanne"
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Après la guerre, en 1949, tous ceux qui avaient la nostalgie de ces épreuves, et ils étaient nombreux,
décidèrent de faire revivre cette course qui restait vivace dans beaucoup de mémoires. Le Moto Club
Montilien et l'Amicale des Tireurs de Marsanne s'unirent pour la faire renaître.
Une grande partie des Marsannais, et beaucoup de Montiliens, ne ménagèrent pas leurs efforts
à cette occasion. Le comité d'organisation était particulièrement important et comprenait les membres
suivants :
Comité Directeur :
Directeur de course : Marcel REBOUL Président d'honneur du M.C.M.
Directeur adjoint : Emile VILLENEUVE Président de l'A.T.M.
Secrétaire général : LENGLET Secrétaire du M.C.M.
Secrétaire adjoint : Maxime DORIER Secrétaire de l'A.T.M.
Trésorier général : MONNIER Trésorier du M.C.M.
Trésorier adjoint : H. FAURE Trésorier de l'A.T.M.
Vérificateurs au comptes : André MARY, R. PRADON de l'A.T.M., CHAVALAN et
CHALAS du M.C.M.
Chronométreurs : WENGERS frères
Responsables de l'organisation
M.C.M.
FAURE Jules, Président de la commission sportive, TRINQUET, VERGIER, VERNET, ROCHE,
DARDAILLON, PARA, ESPIARD, SERRE, DOMERGUE
, GAUTHIER, MANENT
A.T.M.
PRADON René, A. BLACHE, VILLON, M. DOREE, PRADELLE, MAROUX, Emile HUGON, A.
ARNAUD, P. FARGEON, MARLENC, Léon MARY, Albert MARY, Emmanuel COMBE, Charles
ASTIER, L. LAURENT
Tous ces bénévoles avaient fait un très bon travail, et en particulier le secrétaire adjoint. Les
journaux annoncèrent la renaissance de cette course qui devait avoir lieu le 15 mai.
Les affiches étaient tirées, la maquette du programme comportant plus de cent annonceurs mise
au point, le capitaine de gendarmerie avait donné son accord pour envoyer une vingtaine de gendarmes
pour assurer le service d'ordre. Par ailleurs, plus de 100 000 francs prix devaient être distribués aux
différents lauréats et la coupe Albin DAVIN, magnifique objet d'art de 50 cm de hauteur, d'une valeur
de 19 800 francs, offert par les amis du regretté pilote, devait être attribuée au pilote qui réaliserait le
meilleur temps et qui serait définitivement acquise à celui qui réaliserait cette performance trois
années consécutives.
Hélas, le préfet, par lettre adressée aux organisateurs le 20 avril 1949, faisait connaître son
"regret" de ne pouvoir autoriser cette épreuve au motif qu'en vertu du décret du 25 juillet 1935, les
demandes devaient lui parvenir au moins trois mois à l'avance, ce qui n'avait pas été le cas.
Malgré les interventions de Marcel CARTIER, député de la Drôme, auprès du ministre de
l'Intérieur, rien n'y fit. Ce dernier adressa le 11 mai la lettre suivante aux organisateurs :
"Vous avez dû être informés du refus du Ministère d'autoriser la course de motos du 15 mais.
Les services du Ministère s'étaient montrés au début trop optimiste sur les possibilités d'accorder cette
autorisation. A l'examen, il est apparu que la demande n'était pas présentée dans les conditions
requises par les règlements : il eut fallu faire porter cette épreuve au calendrier e la Fédération
Française du motocyclisme notamment, et demander une allocation d'essence au Ministère du
Commerce et de l'Industrie.