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BELLE EPOQUE ET MUSIQUE DES REGIMENTS DE MONTELIMAR


          Longtemps  ville  de  garnison,  Montélimar  a  accueilli  de  nombreux  régiments  d'infanterie  (RI),  de
          passage ou en résidence. Les dernières unités qui se sont succédées avant le déclenchement du conflit
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          mondial, depuis 1885, sont le 75 , le 99 , le 22 , et en dernier le 52  RI. Ils regroupent les jeunes entre 20
          et  23  ans  effectuant  leur  service  militaire  ou  engagés  volontaires.  Depuis  1875,  existe  aussi  à
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          Montélimar le 111  régiment d'infanterie territoriale qui s'adresse aux hommes de plus de 35 ans, encore
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          soumis  à  des  obligations  militaires.  Dernier  créé  en  1914,  le  252   RI,  régiment  de  réserve  du  52 ,
          composé de jeunes hommes entre 24 et 34 ans rapidement mobilisables.

          La présence des régiments a toujours été une manne économique pour les villes qui étaient dotées d'un
          dépôt et un lien particulier se nouait avec la population au fil des ans. Les Montiliens ont vu avec peine
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          le départ du 75  pour Gap, puis Romans où il s'installe en 1889, puis ils ont dû se séparer du 22  en
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          1899, remplacé à demeure par le 52  en provenance de Gap.
          Parmi  les  activités  d'une  unité,  outre  les  revues  et  les  prises  d'arme  toujours  appréciées  du  public,
          figurent les prestations musicales. Chaque régiment possède en effet sa musique.

          Longtemps,  sur  les  allées  de  Montélimar,  ont  résonné  les  accents  des  musiques  militaires.  Ville  de
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          garnison, elle a accueilli dans ses casernes, peu avant le conflit mondial, le 22  Régiment d'infanterie à
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          partir de1889, puis le 52  RI à partir de 1899. Ce dernier a un recrutement essentiellement local (Drôme,
          Ardèche, Isère) qui tisse un lien particulier avec la région.



















          La présence de l'armée a toujours été un avantage économique indéniable pour une cité, mais il ne faut
          pas négliger son influence stimulante sur la vie culturelle locale.
          La nécessité de distraire les militaires et leurs familles, tout en favorisant les contacts avec la population,
          se concrétise souvent par la construction d'un théâtre (Valence en 1837, Montélimar en 1885) et la venue
          de troupes et artistes divers. Autres moments privilégiés, les concerts gratuits donnés en ville en dehors
          des défilés officiels.









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