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décret impérial du 30 juin 1855, il sera officiellement remplacé, dès le 2 décembre 1855, par son adjoint,
          Augustin Loubet, en raison d'une absence prévue pour plusieurs mois (raison de santé).

                 Décédé en septembre 1859, on doit à ses hauts talents d'ingénieur les plan-projets très élaborés du
          village du bas, de sa gendarmerie, de son école de garçons, de sa fontaine de l'Obélisque, ainsi qu'une
          grande partie de leur réalisation.

                 Dans  l'hôtel  de  ville,  son  portrait  d'homme  puissamment  réfléchi  et  sa  signature  en  portent
          témoignage.
                 Il sera remplacé par Augustin Loubet, réélu maire sans interruption jusqu'à sa mort en 1882.


                                            Jean, Antoine, Augustin LOUBET

                 Né à Réauville, le 25 août 1808, d'une famille  de propriétaires exploitants, il s'installe à Marsanne
          après son mariage, le 2 février 1835, avec Marie Nicolet, fille de Jean et d'Elisabet alh Jarias (une des plus
          anciennes familles marsannaises).

                 Dès 1838, il se rendra propriétaire du petit domaine de " La Terrasse", à peine deux hectares, où
          naîtra, le 30 décembre de la même année, son deuxième fils Emile, futur président de la République.

                 Au cours des ans, le domaine ne cessera de s'accroître entre Ancelle et Cléon, pour atteindre près
          de cent hectares à la date de sa mort en 1882.(6)

                  Le 2 août 1840, sa signature apparaît pour la première fois au titre de conseiller municipal.

                 le 5 octobre 1843, nommé maire par arrêté préfectoral, il prête serment et assumera ses fonctions
          jusqu'en juillet 1848 ou il redeviendra conseiller municipal, Elu adjoint par le conseil, le 7 janvier 1849,
          chargé  des  fonctions  de  maire  en  1855,  en  l'absence  de  Monsieur  de  Montluisant,  il  sera  de  nouveau
          appelé à la charge de maire par décrèt impérial du 19 octobre 1859. Il y demeurera jusqu'à sa mort, le 17
          juin 1882, alors qu'il venait d'être réélu, le 16 avril, par 13 voix et 1 abstention du conseil municipal.

                 Maire,  suppléant  du  juge  de  Paix,  membre  du  Bureau  de  Bienfaisance,  chevalier  de  la  Légion
          d'Honneur, Hommage fut rendu à sa mémoire, le 2 juillet 1882, par la population et un grand nombre de
          personnalités, en présence d'Emile, alors député et conseiller général.
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